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Boucherville, le 14 novembre 2013 Allocution à l’occasion du dîner-conférence de la Chambre de commerce de la Rive-Sud (Pont Champlain et train léger (SLR): une voie innovante et équitable pour nos infrastructures stratégiques)

La version prononcée fait foi.

Mesdames et Messieurs les maires et les mairesses,
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau des partenaires,
Monsieur le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la rive-sud,
Mesdames et Messieurs les gens d’affaires de la rive-sud, mais aussi de la grande région métropolitaine,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis!

Alors, ça me fait évidemment extrêmement plaisir d’être avec vous ce midi pour venir aborder cette question du pont Champlain, mais aussi le fameux train léger, le SLR.

J’aimerais d’abord dire merci au comité de transports de la Chambre de commerce, dont les membres sont avec nous ici aujourd’hui, et qui a fait un travail remarquable sur le SLR. Permettez-moi aussi de souligner le leadership de la chambre de commerce qui a lancé la pétition « Un pont, oui, mais pas à n’importe quel prix ». Je vous dirais d’emblée que ça reflète bien la position du gouvernement du Québec. 

J’aimerais aussi saluer les membres du Bureau des partenaires sur les mesures préparatoires au remplacement du pont Champlain, dont plusieurs aussi sont présents ici dans la salle. Ce groupe a été formé à l’initiative du gouvernement du Québec et regroupe les municipalités de l’île de Montréal, de la rive-sud, les sociétés de transports, l’Agence métropolitaine de transport, l’industrie du camionnage et le CAA. 

Jusqu’à maintenant, la concertation et la collaboration au sein de ce groupe ont été exemplaires. Ensemble nous avons déterminé, de manière très consensuelle, les besoins régionaux et nous nous sommes assurés que les positions que le gouvernement du Québec prenait recueillaient l’adhésion de tous les acteurs impliqués dans le pont Champlain.

Vous savez, pour le gouvernement du Québec, il est primordial que le nouveau pont Champlain soit conçu en concertation avec tous les partenaires du milieu et qu’il soit planifié et construit en prenant soigneusement en compte les besoins de la population. 

Monsieur le président, ce que vous exprimiez tout à l’heure, soit la nécessité des gens qui habitent sur la Rive-Sud de se lever à 4h00 du matin, vous aurez compris que c’est exactement le genre de scénario qui doit absolument être évité.

J’ai la ferme conviction que c’est en continuant d’unir nos efforts que nous parviendrons à mener à terme un projet porteur en remplacement du pont Champlain actuel et c’est fort de ce consensus que nous réussirons ensemble à convaincre le gouvernement fédéral d’investir l’ensemble des sommes qui sont nécessaires. 

Monsieur le président, vous y avez fait référence tout à l’heure, je prends la parole aujourd’hui dans un contexte bien particulier. Même si nous avons planifié la conférence d’aujourd’hui depuis maintenant plusieurs jours, force est de constater maintenant qu’il y aura une voie fermée sur le pont Champlain pour le prochain mois.

Sachez que mon collègue Sylvain Gaudreault, le ministre des Transports, tiendra une rencontre importante avec les partenaires demain. L’objectif de cette rencontre est d’essayer de minimiser le plus possible les impacts sur la circulation. Évidemment, c’est priorité à la sécurité, mais vous savez que les travaux qui sont liés à la sécurité actuelle sur le pont Champlain sont sous la responsabilité du gouvernement fédéral.

Les problèmes de circulation que nous entrevoyons ne sont pas sans nous rappeler les impacts que pourrait avoir un futur péage sur le pont Champlain sur les autres infrastructures pour avoir accès à l’île de Montréal. 

En temps normal, lorsque des citoyens de la grande région de Montréal empruntent le pont Champlain, les gens se soucient peu de savoir à qui appartient la responsabilité du pont Champlain. Chaque jour, lorsque des milliers de camions traversent les ponts qui se jettent sur le St-Laurent, les entreprises qui les opèrent se soucient avant tout de la fluidité et, bien évidemment, de la sécurité. 

Mais quand le pont Champlain est fermé à répétition, quand on apprend que le gouvernement fédéral va dépenser 500 millions pour un pont qu’on devra détruire, alors la question de la gouvernance du pont Champlain prend une signification toute autre.

Malheureusement, pour l’axe stratégique du pont Champlain, force est de constater qu’il y a eu un problème de planification. Juste pour illustrer mon propos, je fais référence à une citation de M. Lawrence Cannon, alors ministre fédéral des Transports, qui affirmait en 2007 que : « Le pont Champlain est en très bon état, il est sécuritaire pour les Canadiens ». Et son bureau confirmait que le tablier du pont devrait faire l’objet de rénovations uniquement dans une vingtaine d’années.  Vous aurez compris que nous sommes dans une toute autre situation aujourd’hui.

Ce n’est certainement pas à vous, les gens de la Rive-Sud, que je dois expliquer toute l’importance que revêt le pont Champlain dans la grande région métropolitaine. Emprunté par 160 000 véhicules par jour en moyenne, c’est le pont le plus achalandé au Canada, un achalandage qui s’est multiplié par 20 depuis son ouverture en 1962. 

Emprunté par 800 autobus par période de pointe, le nombre d’usagers du transport en commun qui le traverse dépasse celui de la ligne jaune du métro.

Le pont Champlain est aussi un corridor de commerce de premier plan,. Le commerce international qui transite par le pont Champlain atteint 20 milliards $ par année.  Cela représente 7 % du BIP québécois, c’est l’équivalent de 20 % de nos exportations.

Si Montréal rayonne autant, c’est parce que son centre-ville est bien vivant. Il y a là une concentration d’institutions, de services financiers et de services professionnels dignes des grandes métropoles.  Le centre-ville de Montréal, ce sont 8 000 places d’affaires où 400 000 personnes travaillent et étudient. L’accessibilité au centre-ville est donc vitale pour son épanouissement, vital aussi pour son industrie culturelle. 

Pour les milliers de touristes qui arrivent chaque année, en provenant des États-Unis, le pont Champlain est la porte d’entrée pour Montréal, ville UNESCO de design. Le nouveau pont doit être un ouvrage d’art exemplaire qui soit beau, durable, qui nous rende fiers. Je sais qu’il s’agit d’un autre consensus fort parmi nous ici, mais puisque la mairesse de Longueuil est avec nous, je ne saurais assez souligner son leadership dans ce dossier.

Vous savez, à l’époque de la construction du pont Champlain, dans les années 1950, on a assisté parallèlement à la création de la Voie maritime du St-Laurent. Un projet immense qui avait pour objectif de doter le midwest industriel d’un accès plus direct à l’océan Atlantique.  Le relèvement des ponts Jacques-Cartier et Mercier que cela a nécessité coïncide également avec le creusement du St-Laurent.

La gestion fédérale des ponts Champlain et Jacques-Cartier n’est pas étrangère à l’importance que prendra dès lors le trafic maritime allant à l’ouest de Montréal.

L’ouverture de cette nouvelle voie maritime sera en large partie responsable de la perte par Montréal de son statut du dernier port intérieur en Amérique, ce qui provoquera un certain déclin industriel.  Nous pouvons ainsi constater qu’en voyant le cœur industriel de Montréal s’éloigner vers l’Ontario, les habitants de la région métropolitaine se sont eux-mêmes payés le pont Champlain, par 28 années de péage qui ont rapporté bien plus que le coût de construction du pont.

Aujourd’hui, on demande aux citoyens de payer une deuxième fois pour un pont qu’ils ont déjà payé. Je vous laisse imaginer ce que dirait le gouvernement fédéral si les municipalités de la région métropolitaine décidaient d’imposer un péage, non pas sur le pont, mais un péage sur la voie maritime, allant de Montréal vers l’Ontario. J’imagine que simplement poser la question c’est y répondre.

La construction du nouveau pont Champlain devra s’intégrer dans une vision d’ensemble de la mobilité des personnes et des marchandises entre Montréal et la Rive-Sud, et plus globalement du Québec. Compte tenu de l’importance de cette infrastructure sur le territoire québécois, il est essentiel que le gouvernement du Québec soit étroitement associé aux réflexions et aux travaux relatifs au remplacement du pont Champlain.

Le gouvernement du Québec souhaite donc collaborer pleinement avec le gouvernement fédéral et a déjà mis sur pieds le Bureau des partenaires, pour coordonner ses actions avec la région métropolitaine avant et pendant la construction du nouveau pont. 

Nous avons d’ailleurs déjà proposé la création d’une table Québec-Ottawa uniquement sur la question du pont Champlain. Or, jusqu’à maintenant, le gouvernement fédéral nous a réitéré que le pont Champlain était sous sa responsabilité, sous sa juridiction. Je souhaite donc réitérer aujourd’hui l’offre au gouvernement fédéral de créer cette table Québec-Ottawa, pour qu’il y ait un véritable partage d’informations et qu’il y ait une collaboration accrue entre le gouvernement du Québec et le gouvernement d’Ottawa.

En décembre 2012, le gouvernement fédéral a demandé à mon collègue ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, de préciser le système de transport en commun que le Québec privilégiait et sa vision pour le nouveau pont Champlain.

En juin dernier, le gouvernement du Québec écrivait à Denis Lebel pour lui faire part de sa vision du pont Champlain et du transport en commun, vision qui était formellement endossée par le Bureau des partenaires. Et le résultat de cette étude, vous l’avez derrière moi, c’est cette proposition qui a été envoyée au gouvernement fédéral, celle d’avoir six voies pour le transport routier et deux axes en bas pour accueillir le prochain train léger.

Il s’agit d’un pont à deux étages, avec un tablier de six voies pour la circulation automobile, et un deuxième tablier qui prévoit un espace suffisant pour y instaurer un train léger. Tout ce qu’il nous manque maintenant, c’est de faire de ce concept un pont au design de qualité internationale et qui ferait la fierté de l’ensemble des Québécois.

Nous savons que le montant nécessaire pour le construire devrait se situer entre 3 et 5 milliards de dollars. Pourtant, le gouvernement du Canada ne s’est toujours pas engagé à chiffrer sa contribution. Pour le moment, même dans le discours du Trône, vous l’avez peut-être remarqué, le gouvernement fédéral a fait référence à la construction du pont Champlain, mais ne nous a pas indiqué quelle allaient être les sommes réservées pour sa construction. Vous aurez compris que la position actuelle, « pas de péage, pas de pont », ne correspond pas du tout, à notre point de vue, à la situation qui devrait être retenue.

Nous avons demandé au ministère des Transports du Québec ce que cela signifie « Pas de péage, pas de pont », donc sans aucune contribution de la part du gouvernement fédéral. Et nous sommes arrivés à des résultats absurdes où ça mènerait par exemple à un péage de 7,00 $ par passage. Évidemment, cette situation ne tient pas la route et c’est pour cette raison que nous demandons au gouvernement fédéral d’enfin nous dire de quelle façon nous allons arriver à assurer le financement de la construction du pont Champlain.

Vous avez sans doute vu cette étude, en partie rendue publique par un grand média québécois, qui faisait état que 30 000 personnes se dirigeraient vers d’autres ponts ou tunnels si jamais un péage était imposé sur le pont Champlain?

Je souhaite simplement vous dire que la façon dont ça fonctionne au gouvernement du Québec, c’est que lorsque nous avons la responsabilité d’infrastructures importantes, comme par exemple le remplacement de l’échangeur Turcot ou de diverses autoroutes, la façon de procéder c’est que nous le planifions au programme québécois en infrastructures.

Cette planification annuelle nous permet justement d’assurer le financement. Alors, on y retrouve par exemple l’échangeur Turcot, on y retrouve d’autres projets, comme par exemple l’échangeur des autoroutes 20 et 25 et de la route 132, le projet de la construction de l’autoroute entre Québec et le Saguenay-Lac-St-Jean où plusieurs centaines de millions de dollars ont été investis.

Alors, si je peux simplement faire une suggestion au gouvernement fédéral, c’est celle-ci : simplement de planifier à l’intérieur de leurs sommes prévues en infrastructures les sommes nécessaires pour le remplacement du pont Champlain.

Cette discussion s’inscrit à un moment où, dans la mise à jour des crédits du gouvernement fédéral, la mise à jour budgétaire, on apprenait que le gouvernement d’Ottawa allait se retrouver dans une situation de surplus budgétaire extrêmement importante, à compter de 2015. Alors, nous lui suggérons, humblement, de prévoir les sommes à l’intérieur de son programme d’infrastructures.

Maintenant, j’aimerais vous parler d’un projet qui est prioritaire pour notre gouvernement, un projet qui fait rêver, un projet moderne, un projet qui s’inscrit au cœur de nos préoccupations en matière environnementale, le projet du système léger sur rail.

Comme vous le savez, le pont Champlain n’est pas uniquement un corridor pour les véhicules automobiles, c’est aussi un corridor important pour le transport en commun.

À l’heure actuelle, ce sont 800 autobus qui le traversent à chaque période de pointe, des autobus qui, depuis les années 1970, roulent à contresens, avec une voie réservée aménagée avec des cônes orange. 

Des autobus qui doivent attendre de longues minutes, en file, au terminus Bonaventure, et qui peinent à répondre à la demande.

Conjointement avec le gouvernement fédéral, le gouvernement du Québec a réalisé une étude de préfaisabilité pour évaluer les besoins et les différentes solutions possibles. Et la solution que nous avons retenue est celle d’un nouveau train léger.

Ce système est essentiellement une forme de métro de surface. Il est plus flexible qu’un train de banlieue parce qu’il peut s’arrêter et repartir rapidement. De plus, il est nettement plus efficace et agréable pour les passagers que l’autobus. Dès sa mise en œuvre, il pourrait transporter plus de passagers que les 800 autobus qui circulent actuellement à chaque période de pointe, ce qui représente 32 000 personnes que l’on amènerait au centre-ville en moins de 20 minutes.

L’espérance de vie prévue pour le pont Champlain est de 125 ans, il est impensable d’y maintenir le réseau actuel de transport en commun, il faut penser à long terme. Le projet de SLR dont la réalisation et l’opération relèveraient de l’Agence métropolitaine des transports a été présenté au Bureau des partenaires du pont Champlain et c’est un projet qui fait consensus.

J’ai d’ailleurs vu la vidéo préparée par la chambre de commerce et qui illustre bien ce qu’est un SLR. Si vous ne l’avez pas vu, je vous invite à le faire.

Le nouveau pont représentera une étape majeure pour le développement du transport collectif, grâce à l’implantation d’un train léger. Comme le pont lui-même, le SLR aura un grand impact sur une importante partie de la région montréalaise. L’axe de transport retenu pour le SLR redéfinira l’aménagement de l’une des principales entrées sur l’île de Montréal.

Vous conviendrez avec moi que c’est un projet prometteur et particulièrement emballant, et que c’est surtout un projet clairement priorisé par le gouvernement du Québec et qui s’inscrit dans notre grande stratégie d’électrification des transports.

Pour que le SLR soit un succès, le projet absolument cheminer en même temps que le pont Champlain. Il ne peut pas y avoir une réflexion sur le pont Champlain et une autre réflexion sur le SLR; il doit y avoir une seule réflexion commune sur le pont Champlain et le SLR. C’est la proposition qui a été faite au gouvernement fédéral.

Maintenant, pour que le SLR se réalise, encore faut-il qu’il y ait le financement nécessaire. La façon d’arriver à ce financement, c’est évidemment de le prévoir, ce financement.

Le gouvernement du Québec s’engage à compléter les sommes qui seront prévues par le gouvernement fédéral, nous souhaitons donc formuler une demande bien précise au gouvernement d’Ottawa.

Je veux simplement vous dire que nous sommes six mois en avance de la prochaine annonce du gouvernement fédéral. À compter d’avril 2014, il y aura des nouveaux fonds annoncés par le gouvernement d’Ottawa. C’est ce qu’on appelle le plan « Chantiers Canada ».

Il y a trois volets importants à ce fonds, un premier volet de 450 millions annuellement, qui représente essentiellement la taxe fédérale d’accise sur l’essence, que nos maires et mairesses connaissent bien. Ce premier fonds est à Québec par la SOFIL.

Il y a aussi un autre fonds de 200 millions annuellement pour les projets d’infrastructures. Là aussi, les maires et mairesses les connaissent bien, parce qu’ils contiennent des sommes qui servent au financement des infrastructures québécoises.

Mais ce qu’il y a de nouveau, c’est que dans le nouveau Plan Chantiers Canada, il y aura aussi une enveloppe de 4 milliards de dollars, une enveloppe qu’on a appelé « au mérite », une enveloppe qui est laissée à la discrétion du gouvernement fédéral.

Nous sommes le premier gouvernement à faire connaître officiellement notre position : nous souhaitons obtenir la juste-part pour le Québec et la juste-part représente près d’un milliard de dollars.

Nous faisons donc la demande officielle au gouvernement fédéral d’utiliser cette somme de un milliard, qu’elle soit transférée à Québec, et le gouvernement du Québec s’engage formellement à ce que cette somme soit consacrée entièrement au SLR, pour que le fameux train léger ne soit plus juste un projet et devienne une réalité. Parce qu’on doit attacher maintenant le financement, pour s’assurer que non seulement nous aurons un nouveau pont, mais que nous aurons également un nouveau train léger qui servira entre autres, je l’espère beaucoup, à la population qui habite sur la Rive-Sud.

Par le passé, nous avons vécu l’expérience de différents fonds au mérite, qui étaient laissés à la discrétion du gouvernement fédéral et, de toute évidence, nous aurions pu faire mieux. Le Québec n’a malheureusement pas obtenu sa part.

Le projet de SLR ou de train léger est un véritable véhicule électrique et s’inscrit, comme je vous le disais tout à l’heure, directement dans notre politique d’électrification des transports.

Alors, je suis particulièrement heureux de vous faire part des propositions du gouvernement du Québec, ici, à Boucherville, où on retrouve TM4, l’entreprise qui commercialise les systèmes de propulsion basés sur le moteur-roue. C’est aussi à Boucherville que l’on fabrique les piles au lithium à haute capacité pour les véhicules électriques et des pièces pour les véhicules hybrides.

Nous nous trouvons dans un des principaux pôles de cette filière industrielle d’avenir qu’est le transport électrique. On veut que le Québec devienne un leader mondial de cette filière

Le Québec doit réduire son déficit commercial de 24 milliards de dollars et qui est essentiellement dû à l’achat de pétrole. Ce sont 24 milliards qu’on envoie à l’extérieur et qui ne sont donc pas dépensé sur le territoire québécois.

Pour arriver réduire les émissions de gaz à effet de serre, nous allons contribuer à faire augmenter la place des transports électriques dans le parc de véhicules du Québec. Ce sont 516 millions en trois ans qui seront investis dans la politique d’électrification des transports du gouvernement du Québec.

D’ici 4 ans, nous souhaitons compter au Québec 12 500 véhicules électriques de plus, et nous souhaitons également mettre en place 5 000 bornes de recharge électrique, partout sur le territoire québécois.

Nous voulons développer une filière industrielle et des centres de recherche et arrimer cette politique de transport à notre politique industrielle et de recherche.

Ce qu’on souhaite pour le Québec et la grande région de Montréal, c’est que l’électrification des transports devienne un incontournable, comme c’est déjà le cas par exemple pour l’aérospatial ou le jeu vidéo.

En conclusion, j’ai voulu aujourd’hui vous réitérer cette volonté qu’a le gouvernement du Québec à offrir toute sa collaboration au gouvernement fédéral, pour nous assurer que nous ayons un pont Champlain le plus rapidement possible. Pour que nous soyons fiers de ce pont et qu’il devienne un ouvrage d’art qui sera un objet de fierté pour l’ensemble des citoyens québécois.

J’ai voulu aussi vous dire que le projet de train léger est un projet dans lequel nous croyons profondément, et la meilleure façon d’y arriver est certainement d’assurer son financement.

Vous avez l’engagement de la part du gouvernement du Québec d’en faire un projet réellement prioritaire. 

Évidemment, on souhaite que le transport en commun soit au cœur de notre politique en matière de transport et le SLR est un emblème de cette volonté.

Je vous remercie de votre attention.