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Salle du Conseil législatif de l’Hôtel du Parlement, le 28 septembre 2011 Cérémonie de remise du Prix littéraire Émile-Ollivier, des insignes de l’Ordre des francophones d’Amérique et du Prix du 3-Juillet-1608

La version prononcée fait foi.

Madame la Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et Ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine SAINT-PIERRE,

Monsieur le Maire de la Ville de Québec, Régis LABEAUME,

Monsieur le président du Conseil supérieur de la langue française, Conrad OUELLON,

Distingués lauréats du Prix littéraire Émile-Ollivier et du Prix du 3-Juillet-1608,

Distingués récipiendaires de l’Ordre des francophones d’Amérique,

Mesdames et Messieurs,

La littérature est un véhicule par excellence par lequel la langue voyage et se propage.  L’écriture et la littérature auront permis l’ancrage, au Canada et au Québec, de la langue française, et sa transmission à grande échelle, de génération en génération. 

Des auteurs importants comme Gabrielle Roy du Manitoba, Antonine Maillet du Nouveau-Brunswick et Anne Hébert du Québec ont su donner, à leur époque, une impulsion à la création littéraire canadienne-française et laisser dans leur sillon de talentueux héritiers. 

Ce sont eux que le Prix littéraire Émile-Ollivier souhaite honorer chaque année.

En tant que ministre responsable de la Francophonie canadienne, c’est un honneur pour moi d’être parmi vous aujourd’hui afin de souligner la contribution exceptionnelle de francophones au rayonnement de la langue et des cultures d’expression française. 

Que ce soit par la littérature, par des actions ou des services méritoires et exceptionnels, les lauréats et récipiendaires auxquels nous rendons hommage aujourd’hui contribuent, chacun à leur façon, à la vitalité de la francophonie.

Le Prix littéraire Émile-Ollivier est né d’un partenariat entre le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes et le Conseil supérieur de la langue française en 2004 afin de récompenser une œuvre publiée en français par une maison d’édition canadienne de l’extérieur du Québec. 

Cette volonté de reconnaître les talents littéraires et les éditeurs francophones hors-Québec s’est poursuivie et a été renforcée, en 2006, avec le lancement, de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne

Par le biais de celle-ci, le gouvernement place la culture au cœur des priorités d’action du Québec en matière de francophonie canadienne.

Si le cinéma et la chanson francophones représentent une partie importante des relations entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes, la littérature et ses différents genres, que ce soit la littérature jeunesse, la poésie ou le roman, font également l’objet d’échanges foisonnants entre le Québec et les autres provinces et territoires. 

Il va sans dire que la popularité d’un grand nombre d’œuvres littéraires québécoises dépasse les frontières du Québec. Bon nombre d’auteurs québécois sont d’ailleurs invités à participer à des salons du livre et festivals au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse ou en Ontario.

En tant que ministre responsable de la Francophonie canadienne, je tiens à ce que ces échanges avec les autres provinces, dont bénéficient nos auteurs québécois, soient réciproques.

C’est pourquoi la diffusion, au Québec, des auteurs et de la littérature des communautés francophones canadiennes est l’une des dix actions inscrites au Plan d’action accompagnant la Politique. 

Celle-ci s’incarne par un appui renouvelé annuellement à la venue, au Québec, d’auteurs et de maisons d’éditions francophones de l’extérieur du Québec, notamment à l’occasion du Salon international du livre de Québec et du Marché de la poésie de Montréal.

De plus, en 2010, nous avons soutenu la stratégie de commercialisation et de promotion de 150 livres publiés par les membres du Regroupement des éditeurs canadiens-français au moyen de tournées des auteurs dans les librairies du Québec. 

En terminant, j’offre mes plus sincères félicitations aux finalistes et à la lauréate du Prix littéraire Émile-Ollivier, Mme Georgette LeBlanc, pour son recueil de poésie Amédé.

Je félicite également le lauréat du Prix du 3-Juillet-1608 ainsi que les récipiendaires des insignes de l’Ordre des francophones d’Amériques qui seront honorés ce soir et je vous souhaite une excellente soirée.

Je vous remercie.

Yvon Vallières
Ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne