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Allocution du ministre Jean-Marc Fournier à l’occasion de la réception offerte par le Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques dans le cadre de la fête nationale du Québec

La version prononcée fait foi.

Madame Francine Landry, ministre responsable de la Francophonie,
Monsieur Vincent Hommeril, consul général de France,
Monsieur Bruce Fitch, député et leader de l’opposition officielle du Nouveau-Brunswick,
Monsieur René Cormier, président de la Société Nationale de l’Acadie,
Monsieur le Chef de poste, Monsieur Francis Paradis,
Chers invités,

Je suis très heureux d’être avec vous, ce soir, afin de souligner la fête nationale du Québec et les liens d’amitié qui nous unissent depuis plus de cent ans.

À chaque année, le 24 juin, c’est la fête nationale du Québec, lors de laquelle les Québécois célèbrent leur identité, leur histoire, leur culture ainsi que leur fierté de vivre dans une province ouverte, inclusive et diversifiée. On compte, au Québec 1,5 million de Québécois d’origine acadienne et 400 noms de lieux, au Québec, ayant un rapport direct ou indirect avec les gens ou l’histoire de l’Acadie. Nos liens sont évidents, mais ils vont au-delà de ces chiffres.

Aujourd’hui, on compte de nombreux espaces francophones, à travers le Canada, et 2,6 millions de francophones et francophiles. Cette présence du français, établie à l’extérieur des frontières du Québec, est une réalité qui constitue un atout pour l’ensemble des Québécois.

Vous avez toujours été là; encore aujourd’hui. Les Québécois ne le disent pas assez : merci d’avoir gardé notre langue, cet espace d’accueil où, pour nous, il est bon de savoir que l’on peut parler en français. Votre présence offre aux Québécois la résonance nécessaire à l’émergence de leur appartenance canadienne, car au-delà des empreintes historiques, votre rayonnement contemporain nous permet de nous sentir chez nous, chez vous.

À l’aube du 150e anniversaire de la Fédération, certains constats s’imposent. Le Québec a changé; le Canada aussi.

Le français s’affirme et est de plus en plus légitime. Si de nombreux défis demeurent, pour les communautés francophones et acadiennes, de plus en plus de gestes démontrent qu’ensemble, nous pouvons travailler pour un français qui avance et qui progresse.

Depuis 2014, trois déclarations historiques sur la francophonie canadienne, soulignant l’engagement des gouvernements envers la pérennité du français, ont été signées, soit avec l’Ontario, le Manitoba et le Yukon. Deux nouveaux accords de coopération ont été signés, avec le Manitoba et le Yukon, dans lesquels, pour la première fois, on retrouve un engagement financier de chacun des gouvernements pour les cinq prochaines années.

J’espère que ces signatures seront le début d’une longue série. Dans ce même esprit de collaboration, à l’initiative des gouvernements du Québec et de l’Ontario, sept gouvernements provinciaux et territoriaux, dont celui du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard, ont appuyé une demande transmise à la ministre du Patrimoine canadien afin que le gouvernement fédéral saisisse l’occasion des célébrations du 150e de la Confédération, en 2017, pour développer un circuit touristique et patrimonial de la francophonie canadienne, à titre de legs permanent à la francophonie canadienne.

À l’automne 2016 se tiendra une rencontre conjointe des ministres de l’immigration et de la francophonie, où sera notamment discuté le déploiement d’un plan d’action concerté en matière d’immigration francophone afin d’atteindre, dans un premier temps, la cible de 4,4 % d’immigrants d’expression française. Cette rencontre conjointe est une première au Canada. Je me dois, ici, de souligner le travail exceptionnel accompli par ma collègue, madame Landry, dans ce dossier.

En terminant, je tiens à réitérer le rôle de premier plan que joue le Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques, depuis 1980, dans la promotion, le rayonnement du Québec et l’appui à la francophonie et aux relations Québec-Acadie. Je veux ainsi remercier monsieur Francis Paradis, chef de poste depuis janvier dernier, et madame Louise Gauthier pour cette belle réception.

Je me réjouis de voir à quel point nos relations continuent de se développer et de porter fruit. Cette célébration annuelle organisée par le Québec se veut un hommage à votre contribution à l’enrichissement de nos liens d’amitié et à la pérennité du français au Canada. La communauté francophone mondiale est en pleine expansion; en Afrique, surtout.

Le Canada est membre du Commonwealth, et le Nouveau-Brunswick, le Québec et le Canada sont membres de l’Organisation internationale de la Francophonie. Ces deux grandes familles nous offrent la planète entière.

L’avantage francophone du Canada est économique et diplomatique. Peu importe l’origine, la langue de travail ou la langue parlée à la maison, de plus en plus de Canadiens, même parmi ceux qui ne parlent pas français du tout, considèrent le français comme un avantage distinctif du Canada.

À l’aube du 150e anniversaire de la Fédération, unissons nos efforts. Choisissons d’être ensemble pour le français.

Je vous souhaite, à toutes et à tous, une excellente soirée et une bonne fête nationale!