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Célébrations soulignant le 30e anniversaire de l'Accord de coopération et d'échanges entre le Québec et le Nouveau-Brunswick

Fredericton, le mercredi 12 avril 2000 - Les gouvernements du Nouveau-Brunswick et du Québec ont souligné, aujourd’hui à Fredericton, le 30e anniversaire de l’Accord de coopération et d’échanges entre le Québec et le Nouveau-Brunswick. « Depuis 1969, l’éventail des secteurs de coopération entre les deux provinces s’est grandement élargi et touche maintenant des domaines comme la recherche sociale et scientifique ainsi que l’échange d’artistes et de jeunes universitaires. Je suis ravi que cette coopération continue de se développer et permette aux deux provinces de travailler ensemble », a déclaré le premier ministre Bernard Lord qui est également responsable du ministère des Affaires intergouvernementales.

Cette entente, signée le 18 décembre 1969 par les premiers ministres Louis J. Robichaud et Jean-Jacques Bertrand, a pour objet de favoriser le développement de liens entre les organismes et les institutions des deux provinces ainsi que la réalisation de projets conjoints dans différents secteurs. La coordination des activités réalisées sous l’égide de « l’Accord de coopération et d’échanges en matière d’éducation, de culture et de communications » est sous la responsabilité du ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick et du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du Québec.

« Depuis sa signature, cette entente a généré un nombre considérable de projets conjoints et reflète le désir des Néo-Brunswickois et des Québécois d’échanger sur leurs réalités et leurs expertises respectives », a affirmé le ministre délégué à la Francophonie, monsieur Paul Robichaud. Pour sa part, le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes du Québec, monsieur Joseph Facal, qui était représenté par le Leader adjoint du gouvernement, monsieur André Boulerice, a tenu à souligner l’importance des liens qui unissent les deux sociétés : « Nos relations sont riches, plus importantes qu’il n’y paraît à première vue. Certes, les gouvernements ont une influence importante mais je me réjouis de constater l’existence de tous ces réseaux parallèles qui abondent et qui sont dus très souvent aux initiatives de gens dynamiques, ouverts et qui ont une vision positive de l’avenir».

Les célébrations ont également été l’occasion pour les deux gouvernements d’annoncer une nouvelle initiative en faveur de la jeunesse. Le ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse et ministre responsable du Loisir, du Sport et du Plein air du Québec, monsieur Gilles Baril, a d’ailleurs déclaré à cet égard : « Je suis très heureux de me joindre au ministre de la Santé et des Services communautaires du Nouveau-Brunswick, monsieur Dennis Furlong, pour vous faire part de la volonté de nos deux gouvernements de s’attaquer conjointement à la détresse sociale chez les jeunes. Les jeunes qui sont confrontés à une telle situation sont souvent écrasés par la solitude et nous voulons leur venir en aide, briser leur isolement et contrer les nombreux problèmes qui en découlent. »

Pour ce faire, les deux gouvernements ont annoncé la création d’un comité conjoint composé de représentants gouvernementaux et dont le mandat porte sur les différents problèmes éprouvés par les jeunes du Québec et du Nouveau-Brunswick. Le comité se concentrera particulièrement sur les problèmes de toxicomanie, d’alcoolisme, de détresse psychologique et d’itinérance.

Enfin, l'événement a été aussi souligné par le lancement d'un livre sur les relations entre les deux sociétés. « Les relations entre le Québec et l’Acadie, de la tradition à la modernité » est le fruit d’une collaboration entre les Éditions d’Acadie et les Éditions de l’IQRC (Institut québécois de recherche sur la culture). Réalisé sous la direction de messieurs Gérard Beaulieu, professeur au Département d’histoire et de géographie de l’Université de Moncton, et Fernand Harvey, professeur à l’INRS-Culture et Société (Université du Québec), ce livre a d’ailleurs bénéficié d’une subvention en vertu du Programme d’échanges culturels qui existe entre les deux provinces.