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L’Ontario et le Québec unissent leurs voix pour s’opposer aux coupures à Radio-Canada et soutenir la francophonie canadienne

Toronto, le 20 octobre 2014 – Le ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier, et la procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, Madeleine Meilleur, se sont rencontrés aujourd’hui pour discuter de dossiers d’intérêt commun. Ils ont principalement abordé la question des vagues de compressions survenues à la Société Radio-Canada et leurs impacts sur les communautés francophones.

Les deux ministres vont poursuivre assidûment leurs actions dans ce dossier. Ils entendent notamment rencontrer certains acteurs, tels les dirigeants de la Société Radio-Canada et du groupe « Les amis de Radio-Canada », de même que le commissaire aux langues officielles afin de mieux cerner les effets des récentes compressions. Ils entendent faire rapport par la suite à la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne.

La Société Radio-Canada joue un rôle important dans le développement et l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes. La Société Radio-Canada assure une présence essentielle en français dans toutes les provinces et les territoires et, dans plusieurs régions du pays à majorité anglophone, elle est l’un des seuls médias à assurer une présence télévisuelle et radiophonique en français. Les coupures effectuées dans les services en français de la Société Radio-Canada suscitent l’inquiétude à travers le Canada.

D’ailleurs, lors de la dernière Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne, en juin dernier, le ministre Fournier a discuté de ces coupures avec ses collègues et a, par la même occasion, déposé une étude d’impact préliminaire portant sur les effets que ces coupures auront sur les communautés francophones et acadiennes du Canada.

« En vertu de la Loi sur la radiodiffusion, Radio-Canada a des obligations à respecter pour refléter la situation et les besoins particuliers des collectivités francophones et anglophones, particulièrement pour les 2,5 millions de francophones vivant à l’extérieur du Québec pour qui Radio-Canada est souvent le seul filet de communication en français. En limitant l’accès à des émissions et à des nouvelles locales en français, ces coupures ont un effet néfaste sur le développement et l’épanouissement des communautés francophones de partout au pays » a fait valoir le ministre Fournier.

« Radio-Canada contribue de façon significative au renforcement de la francophonie canadienne et joue un rôle déterminant dans l’avenir de notre pays et de notre identité nationale. Il est essentiel qu’elle obtienne les ressources et les appuis qui favoriseront son plein développement et qui lui permettront notamment de refléter la réalité des francophones vivant en situation minoritaire en Ontario, en Acadie et à travers le Canada » a souligné la ministre Meilleur.