Québec, le 4 novembre 2003 – Réunis à Québec pendant trois jours, une centaine de personnes, représentant les communautés francophones et acadiennes du Canada, leurs gouvernements respectifs et le gouvernement du Québec ont conclu le Forum sur l’éducation en faisant part de résultats fort positifs. Monsieur Benoît Pelletier, ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et aux Affaires autochtones, présent à la séance de clôture du forum, s’est réjoui du dynamisme et de la générosité manifestés par les participants qui ont partagé leur expérience et leurs observations face aux besoins très diversifiés des uns et des autres.
« Par cette initiative, notre gouvernement souhaitait donner un nouvel élan à nos échanges dans ce secteur précis de l’éducation, dynamiser la collaboration déjà établie avec les organismes de la société civile des diverses communautés francophones et acadiennes, faire le point sur les priorités de ces dernières et, de concert avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, établir, sur la base des besoins exprimés, une coopération nouvelle, porteuse de résultats concrets pour chacun. Nul doute que ce forum fut un grand succès. »
Rappelons que le Forum sur l’éducation, qui se déroulait les 31 octobre, 1er et 2 novembre 2003 à Québec, était organisé par le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes, en collaboration avec le ministère de l’Éducation, l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), l’Alliance canadienne des responsables, des enseignantes et des enseignants en français langue maternelle (ACREF), ainsi que le Regroupement des conseils scolaires (RCS). L’événement, qui avait pour objectif la consultation et le partage de l’expertise, a permis aux participants de faire part de leurs attentes et de leurs acquis, à la faveur de discussions sur des thèmes très ciblés, soit la réussite scolaire, l’apprentissage de la langue française ainsi que la formation professionnelle et technique.
La rencontre avait également pour objectif de favoriser l’émergence de projets porteurs et structurants, qui aient de réelles répercussions sur la pérennité du français au sein des communautés. Parmi les suggestions qui ont fait consensus, mentionnons la valorisation de la langue française, ainsi que l’amélioration du soutien et des possibilités de ressourcement au profit de la filière scolaire et communautaire de l’éducation en français au Canada. On a aussi souhaité une concertation plus étroite entre le ministère de l’Éducation du Québec, ceux des provinces et territoires ainsi que les communautés et les associations québécoises et pancanadiennes. « Ces pistes de collaboration sont au cœur de l’éducation en langue française. Elles reflètent le haut niveau de vos travaux et votre détermination à leur donner une suite concrète », a ajouté monsieur Pelletier.
« Ce forum, a conclu le ministre, constitue un geste concret de notre gouvernement en faveur d’un engagement renouvelé envers la francophonie canadienne. Que l’on soit du Québec ou d’ailleurs au Canada, a déclaré monsieur Pelletier, nous tendons tous vers un but ultime en tant que francophones, soit celui d’assurer, chacun dans son milieu, chacun dans sa sphère d’activité et à la mesure de ses moyens, la promotion et le développement d’une francophonie vivante et dynamique. »
